Débrief: Semaine 4 – Entre Carpates et Mer Noire

Cet article fait partie de la série Tour d'Europe
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Jour 17 : Arrivée en Bulgarie

Nous nous réveillons après une nuit des plus pénibles, non loin d’une rave-party et d’un bassin de grenouilles chantantes. Lorsque nous ouvrons les volets, la plage n’est pas du tout deserte comme prévu (pourtant le spot était plutôt bien caché, avec un chemin pas facilement pratiquable). Les plagistes vont et viennent, partout autour de nous : enfants, parents et couples profitent de cette belle matinée ensoleillée … Autant dire que nous avions bien choisi notre coin! A cause de quelques curieux qui se rapprochent des fenêtres pour savoir ce qu’est ce véhicule au milieu de la plage, nous décidons de rapidement plier bagages et d’entamer notre route vers la Bulgarie.

Arrivés à la frontière, la circulation est plutôt fluide. La totalité des voyageurs ont une rapide vérification du passeport,  et sont ensuite invités à rentrer dans le pays. Lorsque notre tour arrive, le douanier prend nos passeports et nous demande de nous mettre sur le côté. Il garde nos documents, puis continue à contrôler les autres véhicules. Finalement l’attente n’exèdera pas le quart d’heure, et nous sommes à notre tour invités à rejoindre la Bulgarie! Nous nous arrêtons tout de suite après dans une aire de repos/centre commercial pour faire une pause thé/café. A la sortie de l’aire de repos, il y a à nouveau un poste de contrôle et Bourriquet à le droit cette fois-ci à sa première « fouille ». En fait Zazou est sur la banquette arrière avec la table baissée, en train de tapoter sur son ordinateur. Le douanier qui nous contrôle à l’air amusé de la scène, et nous demande d’ouvrir les portes pour regarder à l’intérieur. C’était donc une simple visite de « courtoisie ». Dommage que nous ne parlions pas le bulgare sinon nous lui aurions fait la démo comme il se doit avec le toit relevé et tout le tralala!

A la fin de la « fouille » le douanier nous explique qu’il faut acheter une vignette, chose que nous faisons, puis direction Melnik.

Dès le passage de la frontière, nous observons un changement assez marqué de l’environnement et de la nature des montagnes. Nous sommes sur des routes en un peu meilleur état que la Serbie et surtout nous sommes au milieu d’une nature sauvage magnifiquement gardée et entretenue. Sur les montagnes de plus en plus de relief avec des hauts massifs boisées. Nous nous frayons un chemin au milieu de ces belles montagnes jusqu’au petit village de Melnik.

Il semblerait que Melnik soit la plus petite ville de la Bulgarie, et elle est nichée au milieu de la montagne de Périn. La petite ville est traversé par une rivière qui la coupe en deux rives, celles-ci sont jonchées de part et d’autre de petits commerces d’artisans. Nous commençons donc notre exploration du terrain, et regardons un peu ce que proposent les petites boutiques locales. Ce qui nous marque en premier, c’est que l’ensemble de ces petites cabanes en bois proposent des bidons en plastique, contenant du vin « maison ». Nous allons regarder cela de plus près. De véritables bidons d’huile ou autres bouteilles de sodas dans une autre vie, renaissent sur ces étals en tant que bouteilles de vin, étiquetée à la main (ou parfois même sans étiquette). Tigrou, cet aventurier dans l’ame, émet le souhait d’en prendre une petite quantité afin de tester le curieux brevage. Malheureusement, vu le niveau d’érosion du plastique contenant le liquide, ce dernier se ravise! Et tant mieux pour son estomac!

Mis à part le fait que les commerçants sont très acceuillants, nous sommes ravis de notre petite balade au milieu de ce village pittoresque. En effet, Lorsque nous pénétrons dans le coeur moyen ageux du village, nous découvrons une magnifique vue sur de jolies formations rocheuses sur le flanc de la montagne. Ces formations couleur terre contrastent complètement avec le vert de la végétation. Cela crée une réelle sensation de dépaysement.

Tout en haut du village et au milieu de ce beau décor, nous faisons une joyeuse rencontre : un adorable petit chien tout mignon qui se révèlera avoir adopté Tigrou! Il ne le quittera pas d’une semelle et ce tout au long du reste de la journée. Ces deux là s’entendent tellement bien, que le chien sera batisé « Slouby ».

Slouby

La journée passe à toute vitesse, surtout avec notre nouveau compagnon! Nous décidons tout de même de nous presser afin de trouver un petit spot sympa pour la nuit. Comme nous aimons bien la région nous espérons rester dans les parages. Cela tombe bien, un petit point est marqué sur Park4night non loin d’ici vers le village de Rohzen. Arrivés sur les lieux, nous sommes acceuillis par un double arc-en-ciel avec en fond une vue panoramique sur les pyramides de Melnik. Quelle chance! Maintenant au dodo, il faut être frais et reposés pour poursuivre notre aventure Bulgare.

Objectif du lendemain : S’enfoncer dans l’arrière pays

Jour 18 : La Bulgarie profonde

Pour cette journée et après un rapide coup d’oeil sur la carte, nous décidons de nous diriger vers la ville de Bansko toujours dans la montagne de Pirin. Il s’agit en fait d’une station de ski, l’une des plus en vogue du pays. Il y a en effet une jolie vue sur les montagnes, les maisons et chalets ont une jolie architechture, mais nous décidons d’aller hors des sentiers battus et aller voir des endroits plus typiques pour notre pause déjeuner. Notre quête nous mènera à Dobarsko le long d’une belle route de montagne offrant une vue panoramique sur les sommets environnants. Notre arrivée au village ne se fait pas discrètement ni sans spectateurs. En effet, après un petit tour d’horizon, Bourriquet jette son dévolu sur la place centrale de la ville au pied de ce qui pourrait être une mairie ou quelque chose du genre. Trois villagois se mettent à nous interpeller en indiquant qu’il ne s’agit pas d’un parking (pourtant il y a une voiture garée). Nous les remercions gentiment, et profitons de ce contact pour essayer d’échanger avec eux. Les personnes ne parlent pas anglais, ni français, ni russe, ni même arabe… évidement. Nous essayons donc tant bien que mal de leur expliquer que nous avons faim et que nous cherchons un endroit pour manger. Finalement, et après 5 minutes de mime, ils nous envoient vers une taverne juste avant l’entrée du village.

Notre première rencontre avec la gastronomie traditionnelle bulgare est plutôt positive. Une cuisine au croisement des saveurs méditéranéennes et moyen-orientales agrémentée de saveurs des Balkans. Le tout servi dans le plat en terre traditionnel Bulgare le Kavarna. Un très joyeux mariage, car c’est succulent et en plus pour des prix tout à fait raisonnables …

Après manger ce très bon repas, nous repartons sur Dobarsko afin de visiter l’église qui semble t-il vaut le détour. Malheureusement, elle est fermée, nous décidons donc de continuer notre route et d’essayer d’atteindre Rila avant la tombée de la nuit. Nous arrivons à nous rapprocher de notre objectif et nous trouvons un super grand parking au milieu des montagnes et au bord d’une rivière pour passer la nuit.

Objectif du lendemain :Le monastère de Rila

Jour 19 : Monastère de Rila et Sofia

Après une bonne nuit de sommeil, sans chiens, ni grenouilles ni rave party, nous sommes au top de notre forme pour faire un peu de blog et attaquer la visite du monastère. Nous passons une partie de la matinée au bord de la rivière entre rangement, ménage, douche … Arrivés aux abords du monastère, plusieurs petits restaurants typiques nous font de l’oeil. Compte tenu de notre expérience culinaire de la veille, nous décidons donc d’aller tester de nouveaux mets du pays. Et puis nous ne pouvons pas bien visiter avec le ventre vide! 🙂  Nous avons donc opté pour une entrée à base de poivrons grillés et marinés à l’ail. Ensuite en plat un mélange d’oeuf et de fromage ainsi qu’un plat à base de viande d’agneau découpée cuite avec des légumes des oignons et des épices, le tout couché sur un pain traditionnel bulgare à la façon d’un tranchoir. Une réelle explosion de saveurs ! ils ont presque détroné le tajine si cher au coeur de Zazou!

Bien requinqués avec ce bon repas, nous attaquons la visite du monastère de Rila. Il s’agit d’un monastère datant du 10ème siècle classé patrimoine mondiale de l’UNESCO. A l’arrivée, nous sommes surpris par son architechture originale, ses couleurs et multiples fresques exterieures. Nous nous perdons un peu au milieu de ses logements puis repartons pour visiter l’église principale. Là, un des prètres vient voir Zazou en lui parlant en bulgare. Il lui demande de le suivre à l’extérieur de l’église en mettant sa main sur son épaule. Ne comprenant pas ce qu’il dit, nous le suivons vers la sortie pour savoir ce qu’il se passe. En sortant nous lui expliquons que nous ne parlons pas bulgare, il nous parle ensuite en anglais en disant que nous allons adorer le musée. Il souhaite nous y accompagner car selon lui c’est un lieu incontournable. Devant autant d’insistance, nous faisons donc semblant de nous diriger vers le musée en nous retournant discrètement pour savoir si nous ne sommes pas suivis.

Nous nous dirigeons ensuite vers un petit chemin de rando, pour découvrir de plus près ces curieuses pyramides de pierre et de sable. Il fait très chaud, mais pour l’instant rien d’insurmontable. Après une bonne demi heure de marche ça y est, nous commençons a apercevoir ces curiosités naturelles sculptées dans la roche. Le site est assez grandiose avec certains passages délicats. En effet les pyramides existent grâce à l’érosion de la roche par le vent et la pluie. Le chemin qui y mène a subi les même agressions, il y a donc des passages avec précipices sur les deux côtés et à peine la place pour mettre un pied devant l’autre. Pas de rambarde de sécurité, il ne faut donc pas avoir peur du vide… Cela vaut tout de même le détour d’autant plus que ça contraste bien avec les beaux reliefs montagneux boisées ! Certaines des pyramides arborent un « chapeau » de pierre : un gros rocher qui est posé sur une « stalagmite » de sable beaucoup plus petite que lui. Le spectacle est impressionnant et on s’attend à chaque seconde à ce que la tour s’effondre, mais non…

Pyramides de Stob

Après ce joli spectacle de la nature, le temps est au beau fixe et nous décidons d’aller passer la soirée à Sofia qui se trouve non loin de nous. Arrivés à la capitale, la visite commence par ce qui semble être le quartier gentrifié de la ville. Plusieurs échoppes de création d’art avec une population à la mode très originale. Sofia est une ville qui laisse s’exprimer ses artistes et ses créateurs. Nous poursuivons la visite par les principaux monuments de la ville.

Pendant la promenade, alors que Tigrou faisait des photos dans les ruines d’une vieille église, un jeune apprenti-photographe vient lui demander comment prendre des beaux clichés. Peut-être qu’il l’a pris pour un professionnel à cause de la taille de son objectif… Ce dernier, touché par la question lui donne un petit cours express sur la théorie de l’ouverture et du temps d’exposition puis nous repartons en balade.

Nous sommes charmés par cette belle ville moderne dans laquel règne un climat décontracté et chaleureux, a tel point que le soleil se couche et nous sommes toujours là. Nous n’avons pas entrepris de recherches pour le dodo. En plus nous commençons à avoir faim et nous n’avons plus de batterie sur nos téléphones. Ainsi nous traitons les sujets dans l’ordre d’urgence: D’abord trouver un endroit typique pour manger et ensuite recharger les batteries (on a la batterie portable dans le sac) pour avoir du GPS et trouver un endroit calme pour dormir.

Après une rapide lecture de l’offre gastronomique autour de nous, nous faisons le choix d’un restaurant médiéval bulgare: « Chevermeto ». Nous nous sommes encore une fois régalés, avec une cuisine généreuse et gouteuse. En prime nous avons eu le droit à un spectacle de musique bulgare durant le repas!

Nous nous dirigeons ensuite vers un parking que nous avons trouvé sur internet, il faut bien dormir car nous avons décidé de quitter Sofia dès demain.

Objectif du lendemain : Quitter sofia et partir vers l’Est

Jour 20 : En route vers le centre du pays

Après un bon dodo, nous faisons le point sur nos provisions. Même si la cuisine bulgare est bonne il faudra bien se faire des petits plats maison pour changer, et même si le restaurant n’est pas cher ici, on ne va peut-être pas faire que ça! Direction donc le super marché le plus proche pour faire le plein de fruits, légumes et de burek. C’est chose faite dans un supermarché de Sofia, qui possède même une tireuse à bière dans le magasin! Bien sûr on en prend une bouteille pour gouter…

Nous prenons ensuite la direction de Koprivstica, « ville-musée » au centre du pays. Il n’y a pas d’autoroute et même si la qualité de la route est bonne, il faut un moment avant d’y arriver.

Une fois sur place on commence par prendre en photo les bureks pour l’article dédié et nous partons faire un petit tour de la ville à pied. L’expérience est intéressante car la totalité du village semble être resté en retrait de la modernité : toutes les maisons sont en bois et pierre: le béton n’a pas sa place ici! Ce village (et plus généralement dans tout le pays) est différent des villages français car il n’y a que des maisons individuelles, pas de maisons mitoyenes. Cela donne l’impression d’avoir plus d’espace, mais aussi un nombre impressionnant de ruelles, chemins et escaliers à explorer.

Après une bonne balade, nous partons directions Tryavna, autre ville dont l’ancien centre a été conservé depuis des siècles, afin d’y passer la nuit. Encore une fois la route est longue et tortueuse mais nous arrivons tout de même à bon port. Nous trouvons un petit coin pour la nuit sur le parking de la piscine, qui est fermée en cette saison et nous allons visiter les vieilles rues.

Objectif du lendemain: Veliko Tarnovo

Jour 21 : Veliko Tarnovo

Nous quittons Trjavna au matin direction Veliko Tarnovo, ancienne capitale médiévale. Une fois garés sur place, c’est sous une chaleur accablante que nous partons visiter l’ancienne forteresse médiévale de Tsarevets. Les remparts sont dans un état de conservation magnifique et la cathédrale du patriarche qui se trouve au centre est dans un état remarquable. L’intérieur de la cathédrale possede des fresques étranges, probablement récente qui donnent une athmosphère particulière à l’ensemble.

Nous poursuivons notre visite par la vieille ville mais face à la chaleur nous atterrissons vite à la terrasse d’un bar pour faire une petite pause. Nous ne nous attardons pas trop car beaucoup de route nous attends avant de rejoindre la côte de la mer noire.

Nous arrivons le soir à Sozopol et grâce à l’application park4night nous trouvons un endroit pour dormir, à l’entrée d’une plage reculée. Un bar de plage est en travaux juste à côté mais ne doit ouvrir que le lendemain ce qui nous laisse un répit pour la nuit, parfait! A peine garés sur le parking, une pelleteuse creuse une tranchée dans la route d’accès nous empêchant de partir. Les ouvriers nous disent que ça doit être rebouché dans une heure. En fait ça leur prend toute la soirée, mais pour nous peu importe car on a prévu de passer la nuit ici de toutes façons!

Après l’apéro pris sur la plage de sable fin déserte au couché de soleil, nous observons des petits crabes qui se promènent dans l’eau (ça n’encourage pas vraiment à la baignade!) et nous finissons dans le van par une petite soupe et un gros dodo.

Objectif du lendemain: Baignade et remontée de la côte de la Mer Noire jusqu’en Roumanie.

Jour 22 : La mer noire Bulgare

Premier plouf dans la mer noire pour Tigrou et Zazou, l’eau est un peu fraiche car il fait chaud dehors, mais c’est acceptable. La plage est quasiment vide, les touristes arrivent au compte goutte. Zazou est persuadée de s’être fait pincer par un crabe (Tigrou pense que c’est plutôt un ours) et nous ressortons vite de l’eau.

Nous reprenons la route pour aller un peu plus au nord dans la ville de Nessebar. C’est une petite ville cotière juchée sur une presque-île rocheuse entourée des eaux turquoises de la mer noire. Il y a baucoup de touristes ici et on le comprends car le cadre est magnifique. La ville a une histoire qui remonte à l’antiquité et dont des ruines sont encores conservées jusqu’ici. De nombreux commerces et artisans se trouvent dans le vieux centre ainsi que de nombreux marchands de glace qui ont la particularité de vendre la glace au poids (1,67 Liev les 100g).

Après une petite balade, nous reprenons la route qui longe la côte pour passer en Roumanie. Le poste frontière est minuscule et une suite de bus ukrainiens fait la queue. Heureusement, nous passons par la file réservée à l’UE où il n’y a personne (Merci l’Europe!). Comme à l’entrée en Bulgarie, on nous fait garer sur le côté pendant qu’ils gardent les passeports et les papiers du véhicule de longues minutes. Ça nous laisse le temps de voir qu’ici aussi il faut acheter la « rovinieta » pour circuler sur les routes nationales et autoroutes. On nous rend enfin les papiers et pour une raison inconnue le guichet de vignette du poste frontière ne veut pas de nous et nous envoie à une station service pour payer la taxe… Au final cette vignette est juste un ticket de caisse à garder en cas de contrôle mais il n’y a rien à coller sur le pare-brise.

Après quelques courses, la nuit ne va pas tarder à tomber alors nous partons à la chasse au parking. Nous croisons les photos de satellite avec des reconnaissances sur le terrain et nous arrêtons sur l’herbe au bord de la plage. Il y a des bars sur la plage mais ils sont fermés et les voitures qui sont garés dans le coin ont l’air de partir. Alors que nous nous promenons le long de la plage un vieux avec une veste marquée « gardien » (en roumain) vient nous parler. Il connait 3 mots d’anglais qui lui permettent de se présenter comme un « bodyguard » et de nous dire qu’en Roumanie c’est pas comme en France il n’y a pas de terrorisme… Il a dit aussi que le Maroc était « mieux que la France »… Le vieux nous suit quelques instants mais on le sème grâce à une subtile diversion dans une boutique de souvenirs sur le chemin.

Objectif du lendemain: Aller à Bucarest

Jour 23 : La mer noire Roumaine

Finalement la nuit est calme. Dès le petit matin, de nombreuses voitures de Roumains (pas de touristes) viennent se garer autour de nous. Visiblement ils aiment bien aller à la plage de bonne heure.

Nous devons rejoindre Bucarest pour le soir rendre visite à Luka, un ami de Zazou qui habite là bas.

Avant nous faisons une halte à Constanta. La ville n’a rien d’extraordinaire en elle même mais nous en profitons pour laver le pauvre Bouriquet qui en avait bien besoin! Nous avons même retrouvé coincée dans la calandre une libellule énorme…

Après l’instant Spa pour Bouriquet, nous allons pique-niquer sur le front de mer, proche du casino abandonné. C’est un beau bâtiment qui s’abîme le long d’une belle promenade. Dommage qu’il ne soit pas réhabilité. Ce sera le point le plus à l’Est du voyage!

Après la pause déjeuner, nous prenons l’autoroute vers Bucarest. C’est une bonne surprise car elles est en bon état avec de nombreuses aires de repos. Sur l’une d’elle nous remplissons même les réservoirs d’eau grâce a des robinets disponibles en extérieur.

Arrivés à Bucarest nous traversons la ville et abandonnons Bouriquet dans la rue devant chez Luka. Le reste de la soirée consiste en une rapide visite de Bucarest, l’apéro sur un « roof top » qui vient d’ouvrir, un dîner roumain et quelques bières dans un lieu alternatif au fond d’une cour d’immeuble qui héberge des start-up et des bars (combo gagnant :-)).

Le soir nous dormons sur un vrai lit: Ca nous change mais on se dit que Bouriquet est quand même plutôt confortable. Surtout quand on dort en haut et qu’on rajoute le sur-matelas.

Objectif du lendemain: visite de Bucarest.

Jour 24 : Bucarest

La mâtinée a été passée à dormir et faire des machines de lessive! Nous avons passé le reste de la journée à faire le tour de Bucarest à pied. Luka nous avait passé une carte très utile avec les lieux intéressants. La ville est plutôt agréable. De grandes avenues la traversent mais on trouve ailleurs des rues plus calme et le vieux centre est pieton. Beaucoup de beaux bâtiments parsèment la ville lui donnant un air de petit Paris, ce qui semble assez logique car beaucoup d’architectes Roumains avaient fait leurs études à Paris et revenaient appliquer leur savoir à Bucarest.

A noter que Bucarest est situé dans une zone sismique et que les tremblements de terre y sont fréquents. Dans les années 1970, un tremblement de terre de magnitude 7,2 avait fait de nombreuses victimes. Aujourd’hui les bâtiments les plus fragiles sont signalés par un gros point rouge. En cas de fort séisme ils sont quasiment condamnés à l’écroulement. Certains sont pourtant toujours habités à des loyers dérisoires (mais le risque est important). L’absence de point rouge n’est pas non plus une garantie parfaite car la corruption permet parfois d’éviter d’être dans la mauvaise liste…

Une autre chose intéressante est la technique locale de cablage. On dirait qu’à chaque fois qu’une ligne est demandée on en rajoute une sans se demander s’il n’y en a pas déjà. Et dans le doute on laisse le rouleau de cable accroché!

Après une bonne après-midi de marche dans Bucarest, nous allons nous coucher pour repartir le lendemain vers les Carpates roumaines.

Objectif du lendemain: Une des plus belles routes d’Europe.

2 commentaires sur “Débrief: Semaine 4 – Entre Carpates et Mer Noire

  • saint-romas daniel 1 juillet 2017 at 13 h 13 min Reply

    Petit bonjour de la TIT du 24
    merci a vous deux pour ce blog , vraiment très bien fait ,qui nous permet de voyager par procuration.nous attendons , impatiemment la suite de vos aventures

    lou Viel

    • Tigrou 1 juillet 2017 at 21 h 06 min Reply

      Merci! Cette semaine, nous avalons les kilomètres pour remonter au nord de l’Europe afin de prendre le ferry au Danemark. Le Debrief sera plus léger (normalement!)

      Bon courage à vous là bas avec vos alternances canicule-automne…

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